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Commerce entre pays africains

L’Afrique du Sud, poids lourd économique du continent, entre dans la bataille pour la réalisation des échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECAf.

Après les premières exportations et importations qui ont permis à plusieurs pays comme le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et l'Egypte d'adhérer à la Zone de libre-échange continentale africaine, c'est désormais au tour de l'Afrique du Sud de réaliser ses premières exportations dans le cadre de ce nouveau régime d'intégration économique.

En relançant le projet de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), l’Union africaine a cherché à donner une lueur d’espoir en offrant des opportunités significatives aux entreprises à travers le continent. En effet, le commerce est conçu pour promouvoir un marché unique de biens et de services et créer une zone de libre-échange.

Entre l'Afrique du Sud et le Ghana, une nouvelle route commerciale s'ouvre sous le régime de la Zlecaf. Une cargaison de boulets de broyage quitte le port de Durban à destination du Ghana. Cette étape est une nouvelle preuve que les pays africains sont en passe de créer une zone commerciale continentale où ils pourront échanger non seulement des produits finis mais aussi des outils utiles à leur industrie. D’un autre côté, l’Afrique du Sud et le Kenya travaillent également activement ensemble. Le Kenya devrait exporter du thé et du café vers l'Afrique du Sud.

Quels sont les avantages du libre-échange ?

Le libre-échange intègre la circulation des capitaux et des personnes physiques, facilite les investissements et les économies d'échelle, renforce la compétitivité des économies nationales, contribue au développement socio-économique inclusif et durable, au développement de la chaîne de valeur régionale et au développement de l'agriculture. pour la sécurité alimentaire.

L'objectif de ce dispositif est de réduire progressivement les droits de douane afin de stimuler les échanges entre les pays africains. Aujourd’hui, les échanges commerciaux entre pays africains ne représentent que 17 % du total des flux commerciaux sur le continent. Les importations en provenance de Chine, qui représenteront 165 milliards de dollars d'ici 2022, et d'Europe sont privilégiées car moins chères que les importations intérieures du continent.

Avec un taux de commerce intra-régional inférieur à 18%, nettement inférieur au commerce intra-asiatique (50%) et intra-européen (70%). La raison de ce faible niveau d’échanges commerciaux entre les pays africains est le manque d’information.

D’ici 2035, l’Afrique prévoit de devenir la deuxième plus grande zone de libre-échange au monde, avec un marché potentiel de 1.3 milliard de consommateurs. Avec un PIB estimé à près de 3,000 XNUMX milliards de dollars, la région espère pouvoir accélérer son commerce intérieur et créer davantage d'emplois et de richesses en favorisant les économies d'échelle.

Bien qu’il ait été lancé en janvier 2021, le commerce sous l’égide de la Zlecaf met encore du temps à devenir une réalité pour de nombreux pays. En effet, les pays mettent trop de temps à se préparer pour commencer à échanger des marchandises et à bénéficier des avantages offerts par la Zlecaf.

L'union douanière pourrait devenir une réalité si les pays décidaient à l'unanimité d'abolir les pratiques lourdes et farouchement anormales (telles que les droits de visa entre Africains, les droits de douane élevés, etc.). D'autres anomalies incluent le temps nécessaire au dédouanement des marchandises, le nombre de barrages routiers et la longueur des procédures administratives.

L'information reste un problème majeur et il reste beaucoup à faire pour garantir que les entrepreneurs du continent soient correctement informés sur ce qu'est la Zlecaf. Cela permettra aux entrepreneurs d'être informés, par exemple, du système de paiement et des méthodes de conversion des devises, et de réduire le coût du transfert d'argent. La Zlecaf s'engage à faire du commerce intracontinental une réalité et vise à atteindre ses objectifs de libéralisation du marché dans les 13 ans suivant sa création.

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